2021年11月28日 星期日

Le Petit Journal illustré — 𝟐𝟖 𝐍𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟏𝟗𝟏𝟓.




 Google

小插圖日記 - 𝟐𝟖 𝐍𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟏𝟗𝟏𝟓。

𝐋𝐞 𝐫𝐨𝐢 𝐏𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞

這位年老的國王,雖然年事已高,身患重病,卻想分擔士兵們的疲憊,是多麼高貴偉大的人物啊!

這位高貴的君主——讓我們自豪地記住他——已經與我們的國家有著非常古老的聯繫,他在這里首次亮相。

他很小的時候就來到法國,並在那裡學習。 1870 年戰爭爆發時,他是圣西爾軍事學校的學生。年輕的王子懷著極大的熱情和對給予他庇護的國家的崇高熱愛,加入了外籍軍團並在那裡表現英勇。他在奧爾良戰役中表現尤為突出,在此期間他大力保衛了奧布賴斯站。

1871 年 3 月 6 日,他在給戰爭部長的信中寫道:“我已經把它作為一種榮譽,我的軍事生涯應該在法國國旗下開始,這既是因為我對法國的同情,也是因為我認識到了法國的軍事教育。我從她那裡收到了。 ”

他補充說:

“我將有幸在旗幟下度過的時間視為我職業生涯中最寶貴的回憶之一,如果除了賦予我的職位之外我沒有其他記憶,那麼記憶它仍然會保留在我的家族傳統中,人們多年來一直對法國懷有忠誠的感情,五十年來,塞爾維亞特別感謝它鞏固其自治權和獨立的最佳要素。 ”

自從塞爾維亞人民的意志讓皮埃爾國王重新登上祖先的寶座以來,皮埃爾國王一直忠於法國,並不斷提供最有說服力的證詞。

我們知道——而且塞爾維亞人沒有錯過一個機會來宣布,他們英勇的軍隊在對土耳其人和保加利亞人的兩次戰爭中取得了成功,這歸功於法國的方法和武器。

儘管有德國的陰謀,塞爾維亞君主始終對他曾經為之奮鬥的國家的軍事勇氣保持絕對的信心。

1905年,當他的兒子喬治王子。達到他的多數並宣誓效忠憲法,彼得國王用令人欽佩的語言向他展示了他有朝一日必須履行的職責:

他宣稱:“永遠遵守天國的法律。只有這樣,你才能獲得人民的同情,沒有他們,下面的寶座就會搖搖欲墜。永遠不要忘記,國王為國家服務,而不是國家為國王服務,努力成為一個好君主:然後你就會得到你的臣民的祝福。請記住,快樂的統治者只能存在於快樂的狀態中。 ”

彼得國王在整個統治期間付諸行動的崇高話語。

去年11月,被奧地利群眾入侵的塞爾維亞瀕臨屈服。彈藥不足,貝爾格萊德落入敵手。

一些部隊出現了失敗的跡象。當時生病的老彼得國王患有風濕病,離開了他正在接受治療的瓦拉尼亞溫泉,來到他的士兵旁邊開火。

“兩天后,”塞爾維亞來信的作者報告說,“國王通過手勢、為這些農民士兵說話,使他的軍隊充滿活力,這些精疲力竭、筋疲力盡、士氣低落的人重新開始工作。進攻並表現出活力和活力。充滿活力的英雄主義。 ”

結果是塞爾維亞軍隊在亞歷山大攝政王的命令下取得了巨大的勝利,亞歷山大是他英勇的父親的兒子。

向勇敢的塞爾維亞人民致敬,向他們勇敢的國王致敬,他們通過這些行為令人欽佩地詮釋了他崇高的話語:“國王應該為他的國家服務!” ”

Le Petit Journal illustré — 𝟐𝟖 𝐍𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟏𝟗𝟏𝟓.
𝐋𝐞 𝐫𝐨𝐢 𝐏𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐒𝐞𝐫𝐛𝐢𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞́𝐞.
Quelle noble et grande figure que celle de ce vieux roi qui, en dépit de son âge et des souffrances d'une cruelle maladie, a voulu partager les fatigues de ses soldat !
Ce noble souverain — rappelons-le avec fierté — est attaché à notre pays par des liens très anciens déjà, et c'est chez nous qu'il a fait ses premières armes.
Venu tout jeune en France, il y fit ses études. Il était élève à l'École militaire de Saint-Cyr quand la guerre éclata en 1870. Avec une belle ardeur et un noble amour du pays qui lui donnait asile, le jeune prince s'engagea dans la Légion étrangère et il s'y comporta vaillamment. Il se distingua particulièrement à la bataille d'Orléans, pendant laquelle il défendit vigoureusement la gare des Aubrais.
« J'ai tenu à honneur, écrivait-il au ministre de la Guerre, le 6 mars 1871, que ma carrière militaire débutât sous le drapeau français, tant à cause de mes sympathies pour la France que pour reconnaître l'éducation militaire que j'ai reçu d'elle. »
Et il ajoutait :
« Je considérerai comme un des plus précieux souvenirs de ma carrière le temps que j'ai eu l'honneur de passer sous les drapeaux et, si je n'ai d'autre souvenir que le grade qui m'a été confié, la mémoire en restera néanmoins dans mes traditions de famille, où l'on retrouve, depuis de longues années, une fidèle affection envers la France, à laquelle la Serbie doit surtout depuis cinquante ans la consolidation de son autonomie et les meilleurs éléments de son indépendance. »
Cette fidélité à la France, le roi Pierre n'a cessé d'en donner les plus probants témoignages depuis que la volonté du peuple serbe l'a remis sur le trône de ses ancêtres.
On sait — et les Serbes n'ont pus manqué une occasion de le proclamer, que c'est aux méthodes et aux armes françaises que leur vaillante armée dut ses succès dans les deux guerres contre les Turcs et contre les Bulgares.
Le souverain serbe, en dépit des menées allemandes, garda toujours la plus absolue confiance dans la valeur militaire du pays pour lequel il avait naguère combattu.
En 1905, lorsque son fils, le prince Georges. atteignit sa majorité et prêta serment de fidélité à la Constitution, le roi Pierre lui montra dans un admirable langage les devoirs qu'un jour il aurait à remplir :
« Tiens toujours en honneur, lui déclara-t-il, les lois du royaume. Ainsi seulement tu gagneras les sympathie du peuple sans lesquelles chancellent ici-bas les trônes. N'oublie jamais que c'est au roi à servir son pays et non point au pays à servir son roi, Tache de devenir un bon monarque : tu mériteras alors les bénédictions de tes sujets. Souviens-toi qu'un souverain heureux ne peut exister que dans un État heureux. »
Paroles sublimes que le roi Pierre a mises en action pendant tout son règne.
Au mois de novembre de l'an dernier, la Serbie envahie par les masses autrichiennes, était près de succomber. Les munitions manquaient, Belgrade était aux mains de l'ennemi.
Quelques corps de troupes avaient donné des signes de défaillance, Le vieux roi Pierre, alors malade, perclus de rhumatismes, quitta la station thermale de Vragna où il se faisait soigner et s'en vint faire le coup de feu à côté de ses soldats.
« En deux jours, rapporte, l'auteur d'une correspondance de Serbie, par des gestes, par des paroles dites pour ces paysans-soldats, le roi a électrisé son armée, et ces hommes épuisés, harassés, démoralisés, ont repris l'offensive et ont montré un entrain et un vigoureux héroïsme. »
Le résultat, ce fut la victoire éclatante remportée par l'armée serbe sous les ordres du prince régent Alexandre, digne fils de son vaillant père.
Honneur au vaillant peuple serbe, honneur à son vaillant roi qui, par ces actes a si admirablement paraphrasé sa parole sublime: « C'est au roi à servir son pays ! »

Honneur au vaillant peuple serbe, honneur à son vaillant roi qui, par ces actes a si admirablement paraphrasé sa parole sublime: « C'est au roi à servir son pays ! »
可能是 1 人的圖像



沒有留言:

網誌存檔